lunes, 27 de marzo de 2006

La crisis en el Mediterráneo debe superarse con voluntad política

Ayer y hoy se ha celebrado en Bruselas la segunda reunión plenaria de la Asamblea Parlamentaria Euromediterránea (APEM).

La APEM es un instrumento fundamental dentro de todo el proceso euromediterráneo. Si no existiera a día de hoy habría que crearlo. Fue la primera institución en emitir un comunicado conjunto, representando a ambas orillas del Mediterráneo, tras desatarse la crisis de las caricaturas. El coste de la "no-apem", como de la "no-Constitución Europea" sería muy alto.

En la APEM están representados los ciudadanos a través de sus parlamentos, nacionales y europeos. Ambas orillas se dan cita para promover la democracia, los derechos humanos, la igualdad, la estabilidad y el progreso económico y social, en un foro único que trabaja en la dirección de la comprensión mutua, para aportar soluciones a los diferentes problemas existentes.

Este es el comunicado de prensa que ha enviado el servicio de prensa del Partido de los Socialistas Europeos (PSE) con motivo de la reunión de la APEM, con título "la crisis en el Mediterráneo debe superarse con voluntad política":

La crise en Méditerranée doit être surmontée par la volonté politique

Deuxième session de l'APEM-Bruxelles, 27 mars 2006

Il faut prendre conscience que la Méditerranée est en train de vivre une véritable crise pour laquelle nous en sommes tous responsables, a soutenu Pasqualina Napoletano, vice présidente du Groupe socialiste au Parlement européen, lors des travaux de la deuxième session de l'Assemblée Parlementaire euro-méditerranéenne qui se sont déroulé à Bruxelles, les 26 et 27 mars 2006. Pasqualina Napoletano s'est référé aux difficultés existantes également à cause de la tension créée par des événements de Septembre, de la guerre en Irak, de la question des cartoons... Tous ces événements ont provoqué une situation très tendue, que nous devons surmonter par la volonté politique, a noté Pasqualina Napoletano. Parlant du projet du libre échange, qui "reste très problématique", elle a soutenu qu'il faut améliorer les indicateurs du chômage, de la pauvreté, de la pollution etc. Il est temps d'adopter des mesures concrètes commençant par l'éducation et pour cela il est absolument nécessaire d'avoir la coopération du Conseil des ministres ainsi que de la Commission européenne, a-t-elle indiqué.

Parlant du processus de paix au Moyen orient, Pasqualina Napoletano a souligné qu'on doit être ferme et qu'on doit juger de la même manière les actes venant aussi bien du côté des palestiniens que du côté des israéliens. Devant la presse, P. Napoletano a indiqué que tout en respectant le résultat des élections palestiniennes, lesquelles se sont déroulées dans des conditions libres et démocratiques, nous considérons que ce résultat impose également à Hamas des responsabilités accrues. Il faut que cette organisation assume des responsabilités qui découlent du fait qu'elle est devenue un gouvernement. Il faut savoir que nous sommes très attachés au respect du cadre des Nations unies et de ses résolutions et nous attendons de tels comportements de la part de Hamas. Bien sur, ces remarques s'adressent également aux Israéliens a dit P. Napoletano en indiquant que nous ne sommes pas très contents des méthodes qui ont été pratiqués à Jéricho, lesquelles se situent en dehors de la légalité internationale.

Carnero Gonzalez, coordinateur du Groupe socialiste à l'Assemblée Parlementaire Euro-méditerranéenne (APEM), a souligné l'importance de l'existence même de l'APEM, en indiquant que sans le processus Euro-Med nous aurions des coûts très élevés à payer, dû à l'inexistence d'un possible dialogue. Il est donc clair, a-t-il ajouté que cette rencontre devrait améliorer davantage des choses, dans la direction de la compréhension mutuelle afin d'apporter des solutions aux différents problèmes existants, tout d'abord en vu de la démocratie, des droits de l'homme et du développement.

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