El combate simbólico por los símbolos de la UE
La web del Parlamento Europeo, en su sección "Le petit rapporteur", ha publicado hoy un ameno artículo sobre mi Informe de los símbolos de la UE, aprobado la pasada semana en la Comisión de Asuntos Constitucionales de la Eurocámara (20 votos a favor y 3 en contra, ¡bien!) y que será debatido en pleno el 8 de octubre. Aquí lo tenéis en la única lengua disponible (el francés).
Edition 188, 16 septembre 2008
Le combat symbolique d'AFCO Drapeau, hymne, devise...: pas question d'y renoncer!
Tout n'est ici-bas que symbole et que songe. (Ernest Renan)
Le 11 septembre, la commission des affaires constitutionnelles du PE, en adoptant par 20 voix contre 4 le rapport de Carlos Carnero González sur "l'utilisation par le parlement des symboles de l'UE" - légèrement amendé, notamment par le député hongrois József Szájer -, a proposé au PE d'insérer dans son règlement un titre et un article nouveaux consacrés aux "symboles de l'Union".
Voici la décision qu'AFCO propose au Parlement de faire sienne (vote en plénière prévu pour la 1e session d'octobre):
"Le Parlement reconnaît et fait siens les symboles de l'Union ci-après:
le drapeau représentant un cercle de 12 étoiles d'or sur fond bleu;
l'hymne tiré de l'"Ode à la joie" de la 9e symphonie de Ludwig van Beethoven;
la devise "Unie dans la diversité".
Le Parlement célèbre la Journée de l'Europe le 9 mai.
Le drapeau est arboré dans tous les bâtiments du Parlement et à l'occasion des événements officiels. Il est utilisé dans toutes les salles de réunion.
L'hymne est joué à l'ouverture de chaque session constitutive et à l'occasion d'autres sessions solennelles (...).
La devise figure sur les documents officiels du Parlement. (...)
Sauver les symboles, victimes collatérales
Tout le monde le sait: les fameux symboles de l'Union ont été parmi les "victimes collatérales" de la tentative visant, la Constitution une fois défunte, à se mettre d'accord sur un traité modificatif, le traité de Lisbonne. Et pourtant, voilà plus de 30 ans que ces symboles, d'ailleurs officiellement adoptés par le Conseil européen de Milan de 1985, sont utilisés par les institutions européennes.
Cependant, pour AFCO, et contrairement à ce que certains pensent, "le fait qu'ils n'aient pas été intégrés dans le traité n'empêche nullement, ni politiquement, ni juridiquement, les institutions européennes de continuer à les utiliser comme par le passé, voire d'intensifier leur usage."
"Rien n'empêche le PE" , précise le rapport, "de poursuivre le rôle de pionnier qu'il a toujours joué en la matière, en intensifiant et en réglementant l'utilisation des symboles en particulier le drapeau, l'hymne et la devise de l'Europe, dans l'exercice de ses activités."
Et de rappeler que le rapport Van Hassel adopté par le PE en 1983 avait demandé la reconnaissance du drapeau du Conseil de l'Europe, "symbole avec lequel les peuples de l'Europe peuvent s'identifier", comme drapeau de la Communauté européenne.
16 pays "pro-symboles"
Le rapport Carlos Carnero González souligne d'ailleurs que, dans une déclaration annexée au traité de Lisbonne à la veille de sa signature, 16 Etats membres ont réaffirmé que "le drapeau, l'hymne, la devise, l'euro et la journée de l'Europe continueront d'être, pour eux, les symboles de l'appartenance commune des citoyens à l'Union européenne et de leur lien avec celle-ci".
Ces Etats "pro-symboles" - qui se partagent également entre les pays de l'ancienne Communauté des Quinze et les nouveaux Etats membres - sont la Belgique, la Bulgarie, l'Allemagne, la Grèce, l'Espagne, l'Italie, Chypre, la Lituanie, le Luxembourg, la Hongrie, Malte, l'Autriche, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Slovaquie.
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